Le half-track de commandement est embusqué au coin d’une haie, bien camouflé.

L’ennemi hésite, le combat si brutalement engagé reste tout à coup en suspens ; seuls s’entendent et s’amplifient les bruits de ses chars qui montent à la rescousse sur l’autre pente. Sans la 2e DB Dompaire n'aurait pas eu lieu. Noiret a de la même façon occupé les lisières nord-est et est face aux derniers villages qui protègent Baccarat : Azerailles, Hablainville, Bénaménil. Il nous suffit de nous infléchir légèrement vers le sud pour défiler sur ses arrières, tandis que la 79e Division d’infanterie américaine, immédiatement prévenue, défilera sur ses avants. A point arrive la première mission d’air-support. ( Extrait de “LA 2E DB – Général Leclerc – EN FRANCE – combats et combattants” – ©1945)Robert Chenard, chef de char du Tank Destroyer “CORSAIRE” Et, aussitôt la jonction faite, l’énorme butin ramassé, il oblique plein est sur la Moselle, qu’il atteint à Nomexy. Le général LECLERC : Un Héros dans la Légende Il convient donc de rendre à César ce qui est à César. Arrêtés par les troupes allemandes de la 112 e Panzerbrigade, ils mènent alors ce qui reste aujourd’hui la plus grande bataille de chars de la campagne de France. Les deux premiers, sur le canal, que seule l’infanterie a pu traverser,, sont faits sous les balles. « Je vous dois bien une visite, dit-il. L’air-support viendra quatre fois dans la journée : chaque fois le groupement pousse son avantage. Ecouteurs aux oreilles, tout son buste est dehors; sa figure, plissée par l’effort qu’il fait au micro pour se faire comprendre de son troupeau encore lointain, se détend et se tourne radieuse vers ses camarades quand enfin les pur sang emplissent le ciel. L’ennemi ne pourra réagir autrement que par de violents tirs d’artillerie. Une soixantaine de Sénégalais associés aux internés pour les corvées courantes se tenaient un peu en retrait et s’épa-nouissaient en un sourire plus réservé. Le ruisseau du Gueux, le ruisseau de Chenimont, le ruisseau de la Gitte sont les principaux cours d'eau parcourant la commune. La garnison de Chaumont, instruite par l’exemple, commence son repli (Dio y pénétrera le 13). Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Trente à Dompaire, treize à Damas, épars dans les rues et dans les vergers, plaque de fabrique du 15 août 1944. Massée en grappes contre les grilles qui entouraient le quartier des hôtels, sur les ponts qui les faisaient communiquer et à toutes les fenêtres, une foule de trois mille personnes prisonnières depuis quatre ans et où dominait l’élément féminin manifestait bruyamment à tous les passages de nos véhicules. Nos artilleurs, sans qui nulle action importante n’est plus entreprise, capables à chaque instant d’intervenir très en avant, reconnaissent le terrain et se mettent en place dans la nuit.Et voilà que, à peine calmé à Dompaire, le bruit se rallume sur nos arrières. Bataille de chars à Dompaire [1]. Ce dernier bastion était indispensable à l’Armée pour consolider ses gains de Lunéville et de Nancy. Comme à la manœuvre, les chars de Branet et les fantassins de Dronne se déploient dans les champs pendant que le barrage des fusants s’étale sur la ville.

Ils sont accompagnés des deux bataillons d’infanterie de la brigade : les spahis les avaient signalés grouillant vers Jesonville et avaient fait de leur mieux pour les inquiéter.Von Manteuffel, à qui on avait confié trois de ces unités nouvelle version, était, paraît-il, anxieux d’en faire l’expérience.Les carcasses de chars qui parsèment le paysage permettent de juger de la réussite de l’opération et de dénombrer très exactement les pertes infligées à la 112e Panzer-Brigade.Sur le croquis établi d’après un relevé effectué quelque temps plus tard, on voit les emplacements des chars détruits et non récupérés à l’époque.

Tous leurs trains et ceux de l’infanterie, en tout deux cents véhicules, restent entre nos mains. Je suis heureux qu’il soit donné à un général français de vous rendre votre liberté.