Par exemple, à l’aéroport Marseille-Provence, les pistes sont face au Nord, face au Mistral.S’il n’y a pas de vent dominant, les pistes sont alors en croix (Comme à New York, à l’aéroport John F. Kennedy) de telle manière que, quel que soit le vent, vous pouvez toujours décoller (ou atterrir) « le plus en face » du vent dominant.Alors n’ayez plus peur du vent, c’est votre meilleur allié !Pourquoi les avions décollent et atterrissent face au vent ?https://www.peurdelavion.fr/wp-content/uploads/2015/09/imagesLDWA0SEI.jpghttps://www.peurdelavion.fr/wp-content/uploads/2014/06/peurdelavion-2--300x72.pngPourquoi les avions décollent et atterrissent face au vent ?Article du quotidien La Provence sur l’application FOFLY En effet, pendant que l'avion parcourt 150 Nm en une heure dans la masse d'air, celle-ci se sera déplacée, dans le même temps de 30 Nm, dans la même direction.De la même manière, si cet avion se déplace dans un "VENT DEBOUT" de 30 kt, sa vitesse propre (TAS) et sa vitesse indiquée (IAS) resteront inchangées, mais sa vitesse/sol (GS) deviendra : 150 - 30 = 120 kt. Imaginons notre avion sur la piste, prêt à décoller, mais à l’arrêt, avec un vent de 50 Km/h de face. Plus l'altitude et la température augmentent, plus la TAS augmente. Sa vitesse/sol (GROUND SPEED) sera : 150 + 30 = 180 kt. En effet, dans le cas du voyageur marchant dans le couloir d'un train, avec une vitesse propre de 5 km/h, il est facile de comprendre que :On voit, dans ce cas, que la VITESSE/SOL du voyageur peut même être nulle si sa vitesse propre est égale et opposée à celle du train.Tout se passe exactement de la même manière pour l'avion :Illustrons ceci par un exemple numérique (Fig. Ensuite vient V2 qui est la vitesse à laquelle il ne faut pas songer à interrompre mais plutôt à monter pour faire un tour de piste avant de ré-atterrir. Nous pourrions dire que sa vitesse SOL est nulle puisqu’il ne bouge pas !! Ceux qui se souviennent de leurs cours de trigo peuvent sortir leur calculatrice : le vent de travers vaut 60 km/h x sin30°, soit seulement 30 km/h.

pourquoi tu ne me donne pas raison un boeing ou airbus ne décolle pas avec un vent arrière à 110 km/h.

Bien qu'il soit à l'arrêt (vitesse/sol = 0), sa vitesse relative (TAS) est déjà égale à celle du vent, soit 15 kt. C’est en prenant l’avion récemment que je me suis demandé quelle devait être la vitesse de l’appareil au moment du décollage. Les distances de décollage et d'atterrissage seront plus longues.Nous reviendrons sur ce problème aux chapitres 17 et 18. Le vent n'est pas le seul paramètre qui intervient dans les performances au décollage et à l'atterrissage. Rappelons donc quelques points importants :exactement comme la vitesse propre d'un voyageur marchant à 5 km/h dans le couloir d'un train est totalement indépendante de la vitesse du train.Par contre le VENT METEOROLOGIQUE, c'est-à-dire le déplacement de la masse d'air par rapport au sol, affecte la vitesse de l'avion PAR RAPPORT AU SOL (Ground Speed). Le décollage, pour un aéronef ou un véhicule spatial, est l'action de quitter le sol et, par extension, la phase transitoire pendant laquelle il réunit les conditions nécessaires pour entamer son vol dans les conditions optimales de performances et de sécurité. !

Nous renvoyons au fascicule 2 - Navigation pour l'étude du cas le plus fréquent où la direction du vent est différente de celle de l'avion. Bien qu'il soit à l'arrêt (vitesse/sol = 0), sa vitesse relative (TAS) est déjà égale à celle du vent, soit 15 kt.Si sa vitesse propre de décollage est de 50 kt, la vitesse/sol à atteindre pour décoller ne sera plus que de 50 - 15 = 35 kt.Au contraire, la distance de décollage serait considérablement augmentée en cas de décollage avec "vent arrière" (v. chap. Considérons en effet un avion, prêt à décoller, face à un vent de 15 kt. Celui-ci décolle avec une vitesse AIR (Il rentre dans une masse d’air) et non pas SOL.