Les apprentis sont exclus en Belgique, en France et en Espagne (où les personnes handicapées sont également exclues). Smic en Europe : Italie, Portugal, Belgique, Espagne...Smic en Europe
Les données disponibles ont permis de déterminer que, dans ce secteur, le salaire minimum légal en pourcentage du salaire moyen mensuel brut varie de 71 % en Hongrie à 58 % en Slovaquie.Les pays pour lesquels on dispose de données complètes pour les secteurs du textile/de l’habillement, de la vente au détail et des hôtels/restaurants, se répartissent en trois groupes. Cela s’explique du fait que la majorité des salariés perçoivent des salaires négociés par convention collective ou individuellement et qui sont supérieurs au minimum légal. D’autres syndicats font valoir que lorsque les salaires minimums sont fixés à un bas niveau, ils perdent leur signification comme moyen de protéger les salariés (par exemple en Belgique, en Grèce, en Hongrie, en Irlande, en Lettonie, à Malte, en Roumanie, en Slovénie et au Royaume-Uni).
Au Danemark, les partenaires sociaux et le gouvernement se satisfont de la situation actuelle. En Lettonie, les employeurs ont des avis partagés quant à savoir si une augmentation du salaire minimum contribuerait, d’une part, à stopper l’émigration de la main-d’œuvre et affecterait, d’autre part, la compétitivité.
Le débat théorique sur les principales questions de salaire minimum dans les pays n'ayant pas instauré de salaire minimum légal national se limite essentiellement à l’Allemagne et l’Italie - … Il n'existe pas encore de smic national.
Au Danemark, en Italie et en Suède, cette question ne suscite aucun débat. De plus, certains organismes de recherche demandent un crédit d’impôt visant à éviter les problèmes que connaissent les 'travailleurs à faible revenu' plutôt que l’adoption d’un salaire minimum légal supplémentaire.Il semble que les salaires minimums négociés par convention collective aient un impact positif sur l’égalité entre les femmes et les hommes, notamment en Autriche, en Finlande et en Norvège. Les réductions des cotisations sociales sont également courantes en Bulgarie, en Slovaquie, en Slovénie et en Espagne, mais elles sont essentiellement liées au recrutement de chômeurs de longue durée. Le troisième groupe comprend les pays (Grèce et Estonie) où le salaire minimum est inférieur à 67 % du salaire moyen dans un ou aucun de ces secteurs. Cela signifie que pour une forte proportion (au moins deux tiers) d’entre eux, les salariés bénéficient de salaires négociés par convention collective. Ses adeptes font valoir que c’est un outil de protection des bas salaires, tandis que ses opposants pensent qu’il risque de chasser les travailleurs peu spécialisés du marché du travail par la hausse des coûts qu’il occasionne et que bon nombre de ceux qui sont généralement touchés par le salaire minimum ne vivent pas dans des ménages pauvres. Toujours en France, le taux de couverture le plus élevé concerne les travailleurs agricoles et les employés de maison. C’est également ce que demandent certains syndicats en France. Les mécanismes existants en matière de contrôle de la mise en application des salaires minimums ont particulièrement été critiqués à Chypre où une extension des salaires minimums à davantage de types d’emplois (par exemple les nettoyeurs et les agents de sécurité) a également été proposée par les syndicats.Les syndicats britanniques soutiennent le point de vue selon lequel il conviendrait d'uniformiser le salaire minimum adulte, à savoir qu’il faudrait appliquer le taux salarial adulte à tous les salariés de 18 ans et plus.