Le nom de l’épouse et des filles de Müller sont orthographiés Müllerin dans les registres paroissiaux. Ce vendredi 11 novembre, Unser Land a appelé ses militants et sympathisants à se recueillir devant les monuments aux morts en mémoire de ceux qui sont tombés pendant la Première Guerre Mondiale, quel qu’ait été leur uniforme.A Strasbourg, Molsheim, Mutzig, Sélestat, Barr, Saint Louis, Saverne ainsi qu’au Hartmannswillerkopf, mais aussi à Metz à l’initiative de 57, le Parti des Mosellans, des commémorations citoyennes ont été organisés en marge des cérémonies dites « officielles ».
Les Alsaciens acceptent de moins en moins certains Allemands s'installant en Alsace seulement pour y dormir et envoyant leurs enfants à l'école en Allemagne parce que ceux-ci ont peu de contacts avec les gens des villages. C’est ainsi que la contre-révolution s’est établie sur quelques frontières en se réfugiant dans les idiomes étrangers ou barbares que nous aurions dû faire disparaître… Le fédéralisme & la superstition parlent bas-breton; 19 février 1794 : Dissertation sur la francilisation de la ci-devant Alsace.Le jacobin Henri Rousseville, curé défroqué, exige des mesures énergiques contre le particularisme séditieux des Alsaciens. Cette dernière mesure est discriminatoire puisque les autochtones des départements algériens ne sont pas soumis à cette obligation.Les noms des villes, villages et châteaux sont déformés, les noms ancestraux des rues sont traduits en français ou remplacés par des noms de militaires responsable de la mort des trois-quarts des 50 000 Feldgrauen alsaciens-lorrains tués à la guerre.Les habitants sont considérés soit comme allemands, soit comme français selon leur date d’arrivée de leur famille en Alsace.Arrivés avant 1871 : ils sont considérés comme des Alsaciens de souche, bien que leurs ascendants se soient mariés durant des siècles avec des Allemands nés Outre-Rhin.Arrivés après 1871 : ils sont considérés comme des Altdeutschen et sont indésirables, tout comme leurs enfants.Les enfants issus de mariage mixtes nés allemands sont indésirables.Quatre cartes d’identité sont distribuées aux citoyens du Reichsland Elsaß-Lothringen selon des critères ethniques.Les Alsaciens les moins suspects, ceux dont les ascendants ne se sont pas mariés avec des Allemands d’outre-Rhin depuis 1871, bénéficient de la carte A qui ne leur permet pas de quitter les frontières du Reichsland occupé.Cent-mille citoyens du Land Elsaß-Lothringen sont illégalement expulsés par l’armée par française selon des critères raciaux. À partir de 1793. 25 mai 1794 : Rapport de l’abbé Grégoire sur la nécessité et les moyens d’anéantir les patois et d’universaliser la langue française. Mais on oublie volontiers que 47 ans plus tôt, pour se sauver, la France avait cédé par un traité l’Alsace-Lorraine à l’Allemagne « Notre pays fut alors « libéré » nous dit-on.
Encore y éprouve-elle des altérations sensibles, soit dans la prononciation, soit par l’emploi de termes impropres et surannés… Au nombre des patois, on doit placer encore l’italien de la Corse, des Alpes-Maritimes, et l’allemand des Haut et Bas-Rhin, parce que ces deux idiomes y sont très dégénérésC’est surtout vers nos frontières que les dialectes communs aux peuples des limites opposées, établissent avec nos ennemis des relations dangereuses, tandis que dans l’étendue de la République tant de jargons sont autant de barrières qui gênent les mouvements du commerce.1806 : 45 000 Alsaciens sont incorporés de force dans les armées napoléoniennes.Les paysans sont très mécontents de perdre des bras utiles à la ferme. doit être organisée dans chaque commune tous les 11 novembre à la gloire des soldats ayant combattu sous l’uniforme français. Français de seconde zone, les Alsaciens issus de couples mixtes, devront tout au long de leur vie, produire un Certificat de nationalité pour obtenir une Carte d’identité ou travailler dans l’Administration. Le discours officiel français est : Nul n’a songé à réclamer ces provinces ! Leurs biens sont saisis.A l’armistice, il y avait environ 240.000 civils allemands. L’Alsace est une terre germanique séparée de la France par la Lorraine, qui comme elle, a le statut de province étrangère. L’emprise du langage & de l’intelligence qui régnait entre nos ennemis d’Allemagne & nos concitoyens du département du Bas-Rhin est si incontestable, qu’ils n’ont pas été arrêtés dans leur émigration par tout ce que les hommes ont de plus cher, le sol qui les a vus naître, leurs dieux pénates & les terres qu’ils avaient fertilisées. Les jeunes que l’Allemagne appelle sous ses drapeaux n’ont jamais connu la France, si ce n’est parfois dans les récits de leurs parents. Ils portent des patronymes et des prénoms allemands. Ils suppriment les régions qu’ils morcellent en départements et cantons. Le français est parlé en ville et par les gens aisés.« Il n’y a qu’environ quinze départements de l’intérieur où la langue française est exclusivement parlée. (Loi du 24/10/1922). L’industrie mosellane occupe, en effet, un grand nombre d’ouvriers originaires d’Outre-Rhin.10 janvier 1920 : ratification du Traité de VersaillesL’Alsace redevient française mais pas tous ses habitants dont une partie reste allemande.Les Alsaciens tués pendant la guerre se retrouvent affublés de prénoms français sur leurs Monuments aux Morts. Les Révolutionnaires cherchent à créer un État-nation en tentant d’éradiquer toutes les particularités des peuples vivant en France. Lord Castlereagh (ministre anglais de la Guerre), l’opinion publique en Angleterre, tout comme l’Autriche, la Prusse, la Bavière et le Württemberg demandent la restitution à l’Allemagne de l’Alsace-Lorraine et des Trois-Évêchés.« On laissa, en 1815, l’Alsace et la Lorraine à la France pour apaiser les passions révolutionnaires et cinq ans après le pays fourmillait de conspirations, et dix ans plus tard la branche aînée était renversée par une explosion révolutionnaire du plus grand style.
Les Alsaciens acceptent de moins en moins certains Allemands s'installant en Alsace seulement pour y dormir et envoyant leurs enfants à l'école en Allemagne parce que ceux-ci ont peu de contacts avec les gens des villages. C’est ainsi que la contre-révolution s’est établie sur quelques frontières en se réfugiant dans les idiomes étrangers ou barbares que nous aurions dû faire disparaître… Le fédéralisme & la superstition parlent bas-breton; 19 février 1794 : Dissertation sur la francilisation de la ci-devant Alsace.Le jacobin Henri Rousseville, curé défroqué, exige des mesures énergiques contre le particularisme séditieux des Alsaciens. Cette dernière mesure est discriminatoire puisque les autochtones des départements algériens ne sont pas soumis à cette obligation.Les noms des villes, villages et châteaux sont déformés, les noms ancestraux des rues sont traduits en français ou remplacés par des noms de militaires responsable de la mort des trois-quarts des 50 000 Feldgrauen alsaciens-lorrains tués à la guerre.Les habitants sont considérés soit comme allemands, soit comme français selon leur date d’arrivée de leur famille en Alsace.Arrivés avant 1871 : ils sont considérés comme des Alsaciens de souche, bien que leurs ascendants se soient mariés durant des siècles avec des Allemands nés Outre-Rhin.Arrivés après 1871 : ils sont considérés comme des Altdeutschen et sont indésirables, tout comme leurs enfants.Les enfants issus de mariage mixtes nés allemands sont indésirables.Quatre cartes d’identité sont distribuées aux citoyens du Reichsland Elsaß-Lothringen selon des critères ethniques.Les Alsaciens les moins suspects, ceux dont les ascendants ne se sont pas mariés avec des Allemands d’outre-Rhin depuis 1871, bénéficient de la carte A qui ne leur permet pas de quitter les frontières du Reichsland occupé.Cent-mille citoyens du Land Elsaß-Lothringen sont illégalement expulsés par l’armée par française selon des critères raciaux. À partir de 1793. 25 mai 1794 : Rapport de l’abbé Grégoire sur la nécessité et les moyens d’anéantir les patois et d’universaliser la langue française. Mais on oublie volontiers que 47 ans plus tôt, pour se sauver, la France avait cédé par un traité l’Alsace-Lorraine à l’Allemagne « Notre pays fut alors « libéré » nous dit-on.
Encore y éprouve-elle des altérations sensibles, soit dans la prononciation, soit par l’emploi de termes impropres et surannés… Au nombre des patois, on doit placer encore l’italien de la Corse, des Alpes-Maritimes, et l’allemand des Haut et Bas-Rhin, parce que ces deux idiomes y sont très dégénérésC’est surtout vers nos frontières que les dialectes communs aux peuples des limites opposées, établissent avec nos ennemis des relations dangereuses, tandis que dans l’étendue de la République tant de jargons sont autant de barrières qui gênent les mouvements du commerce.1806 : 45 000 Alsaciens sont incorporés de force dans les armées napoléoniennes.Les paysans sont très mécontents de perdre des bras utiles à la ferme. doit être organisée dans chaque commune tous les 11 novembre à la gloire des soldats ayant combattu sous l’uniforme français. Français de seconde zone, les Alsaciens issus de couples mixtes, devront tout au long de leur vie, produire un Certificat de nationalité pour obtenir une Carte d’identité ou travailler dans l’Administration. Le discours officiel français est : Nul n’a songé à réclamer ces provinces ! Leurs biens sont saisis.A l’armistice, il y avait environ 240.000 civils allemands. L’Alsace est une terre germanique séparée de la France par la Lorraine, qui comme elle, a le statut de province étrangère. L’emprise du langage & de l’intelligence qui régnait entre nos ennemis d’Allemagne & nos concitoyens du département du Bas-Rhin est si incontestable, qu’ils n’ont pas été arrêtés dans leur émigration par tout ce que les hommes ont de plus cher, le sol qui les a vus naître, leurs dieux pénates & les terres qu’ils avaient fertilisées. Les jeunes que l’Allemagne appelle sous ses drapeaux n’ont jamais connu la France, si ce n’est parfois dans les récits de leurs parents. Ils portent des patronymes et des prénoms allemands. Ils suppriment les régions qu’ils morcellent en départements et cantons. Le français est parlé en ville et par les gens aisés.« Il n’y a qu’environ quinze départements de l’intérieur où la langue française est exclusivement parlée. (Loi du 24/10/1922). L’industrie mosellane occupe, en effet, un grand nombre d’ouvriers originaires d’Outre-Rhin.10 janvier 1920 : ratification du Traité de VersaillesL’Alsace redevient française mais pas tous ses habitants dont une partie reste allemande.Les Alsaciens tués pendant la guerre se retrouvent affublés de prénoms français sur leurs Monuments aux Morts. Les Révolutionnaires cherchent à créer un État-nation en tentant d’éradiquer toutes les particularités des peuples vivant en France. Lord Castlereagh (ministre anglais de la Guerre), l’opinion publique en Angleterre, tout comme l’Autriche, la Prusse, la Bavière et le Württemberg demandent la restitution à l’Allemagne de l’Alsace-Lorraine et des Trois-Évêchés.« On laissa, en 1815, l’Alsace et la Lorraine à la France pour apaiser les passions révolutionnaires et cinq ans après le pays fourmillait de conspirations, et dix ans plus tard la branche aînée était renversée par une explosion révolutionnaire du plus grand style.