Plusieurs thèses ont circulé à propos de la trajectoire inexpliquée qui mena le triple champion du monde à son funeste destin : talonnage du bolide devenu incontrôlable, problème de pression sur un pneu, erreur du pilote, etc… Deux ans après le drame, en mai 1996, Patrick Head s'était confié en exclusivité au mensuel Photographe pour l'AFP, Christophe Simon se souvient lui d'un Allongé dans sa machine, Ayrton Senna trouvait le volant trop proche.
Beatrice me l’avait confié. Oui, on en avait eu la confirmation plus tard dans la journée à Imola. With Carole Bouquet, Bruno Wolkowitch, Nicolas Marié, Grégory Fitoussi. President Marjorie's wife sparks a … La Mort en direct un film de Bertrand Tavernier. La météo a été mise à jour pour cette ville L’après-midi, place au direct de la séance qualificative. Nous étions arrivés le jeudi à Bologne pour un week-end de Grand Prix printanier. Grâce à une caméra greffée dans son cerveau, Roddy filme tout ce qu'il voit. J’avais demandé à mon cameraman de se concentrer sur le triple champion du monde sur la grille de départ. Je n’oublierai jamais les images de l’épave de cette voiture et encore moins les volets baissés chez Simtek le soir en repassant devant chez eux en bout de paddock.Le jeune homme souriant avec qui on avait pris un café le jeudi, le vendredi et même le samedi matin était mort... Beatrice était venue me trouver pour me dire que l’entretien avec Ayrton était annulé. Pas le moindre mot. La différence avec la mort de Roland Ratzenberber ne réside pas simplement dans les 3 titres de champion du monde qui les séparaient. Recevez chaque matin l'essentiel de l'info sportive. Après dix ans d'enquête et de procédures, la justice italienne a conclu à une rupture de la colonne de direction de sa Williams. Le Brésilien aurait sans doute survécu s'il n'avait eu l'extrême malchance de taper le mur extérieur de la courbe de Tamburello suivant un angle très défavorable, à 210km/h. Dans ses mémoires, le Docteur Sid Watkins, qui dirige les équipes médicales du Championnat du Monde de F1, raconte qu’il tente de convaincre Ayrton Senna de mettre un terme à sa carrière dans l’instant. Très émouvant l’arrivée au circuit et ce regard vers le motorhome Simtek... sans le bonjour et le sourire de Ratzenberger,... le "co koteur" de mon consultant...J’avais croisé Senna dans le paddock après le warm-up qui avait encore lieu à l'époque en matinée de Grand Prix. Il s’était rendu sur les lieux du crash pour essayer de comprendre. Un Senna songeur, ailleurs, absent... dans son bolide... en pole... sans son casque qu’il avait posé sur sa monoplace.J’avais ensuite rejoint ma cabine commentateurs avec Éric.Fallait commenter ce Grand Prix que Senna voulait absolument gagner.Il restait sur deux défaites... convaincu qu’il se battait contre une Benetton non réglementaire. Sortie très violente de la Jordan du jeune Brésilien Rubens Barrichello. Et l’enfer dans cette maudite cabine où Éric et moi étions bloqués... condamnés à commenter on ne sait plus quoi...J’avais plusieurs fois quitté mon poste pour aller aux nouvelles... Les mines dans le paddock étaient graves... les regards hagards... notamment celui de Gerhard Berger... personne ne voulait se prononcer..., personne non plus ne se montrait rassurant...La course avait repris... peu importe... on était ailleurs... Il avait fallu assumer... tout comme après le Grand Prix.Marc Jeuniau, notre rédacteur en chef, nous avait contactés pour nous dire qu’on ferait une émission spéciale le lendemain de notre retour d'Italie. Senna est mort en direct, à la télévision devant des millions de personnes qui ont assisté à l’accident, mais aussi au secours tentant de réanimer le pilote jusqu’à son transfert à l’hôpital.
25 ans après, son rival, le pilote Alain Prost, se confie sur France Inter. Le choc avait été terrible et les images très impressionnantes.
On avait convenu de venir le saluer avec Éric tous les matins en arrivant au circuit et tous les soirs en partant.Beatrice, l’attachée de presse d’Ayrton Senna, m’avait confirmé un entretien exclusif avec le Brésilien le samedi en fin d’après-midi.J’avais été invité par l’écurie Williams avant le début de saison à Estoril au Portugal pour des essais et nous avions passé 3 jours exceptionnels en petit comité avec Senna.
La Simtek en perdition de Ratzenberger... le choc... terrible... l’image effroyable de la tête ballante du pilote autrichien... l’incrédulité puis le silence...Éric avait coupé son micro et blême m’avait regardé dans les yeux en Je me rappelle lui avoir dit qu’il fallait attendre, espérer peut-être... mais son expérience des circuits ne lui donnait aucun espoir. En déclarant la mort du pilote à l’hôpital plutôt qu’en piste, le circuit Enzo e Dino Ferrari reste utilisable. Elle m’avait dit qu’on pouvait l’attendre à la sortie pour une image ou l’autre mais en aucun cas ne lui poser de questions.Je n’oublierai jamais non plus ce travelling incroyable de mon cameraman Michel tout au long de la pitlane. On a continué à commenter... comme des robots... sans plus savoir très bien ce qui se passait.Bien vite hélas la confirmation du décès du pilote de la Simtek est tombée.