Le maire de chaque commune dispose de nombreuses compétences dans le domaine des nuisances sonores et a le pouvoir de gérer les réclamations des habitants de sa commune, en se basant sur la réglementation contre les bruits de voisinage qui est définie dans chaque département par les services de l’Etat. Normandie Bourgogne Franche-Comté Occitanie Afin de protéger ce patrimoine de nos campagnes, le député Pierre Morel-A-L’Huisser a porté un texte en première lecture UDI-Agir, soutenu de tous côtés, notamment par LREM et les députés Sandrine Mörch et Pascal Lavergne. A qui s’adresser et quelles solutions utiliser ? Bretagne Provence-Alpes-Côte d'Azur », a aussi lancé mardi dans l’hémicycle, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, en réponse à une question de Pierre Morel-A-L’Huissier.Sont considérés comme une nuisance les bruits de voisinage qui sont anormaux par leur caractère répétitif, leur niveau sonore ou leur nature.Dans la vie quotidienne et même en pleine journée, des bruits et odeurs peuvent être considérés comme des nuisances s’ils perturbent la tranquillité de vie.Bien connu malheureusement de beaucoup de citadins, le tapage nocturne est plus particulier : ici pas besoin de prouver l’anormalité de la situation.Seulement, il y a des choses tout à fait normales dans un environnement rural.Ces dernières années, des histoires totalement ubuesques faisaient régulièrement le buzz, perturbant la tranquillité de certaines petites communes, exaspérant les élus locaux et générant dans le même temps des vagues de soutiens, avec pétitions en lignes.En 2018, une habitante de Foix (Ariège) considérait que les cloches de l’abbatiale Saint-Volusien qui sonnaient la nuit étaient source de tapage nocturne.En 2019, des touristes parisiens en vacances en Lozère demandent à décaler la sonnerie de la cloche, trouvant celle de 7h trop matinale à leur goût.Une affaire qui avait fait beaucoup de bruit : le coq Maurice sur l’île d’Oléron.Malheureusement, ce type de plainte qui a priori pourrait faire sourire tellement elles paraissent… aberrantes… tendait à se multiplier et à prendre des proportions alarmantes.Plainte contre le chant des cigales, plainte contre le bruit des cloches de vaches dans une pâture, plainte contre le bruit de caquètements dans les landes à proximité d’un élevage de canards des landes…Et parfois, les tribunaux rendaient des décisions contre la nature.Des situations pesantes pour les habitants, pour les professionnels, pour les élus, et mettant en danger la biodiversité et la protection de la campagne telle que nous la connaissons.Cette loi devenait donc essentielle, obligatoire, pour mettre fin à cet engouement pour les plaintes pour nuisances sonores et olfactives à la campagne.Les citadins qui veulent quitter la ville, que ce soit plusieurs semaines ou mois par an, ou pour vivre définitivement à la campagne, doivent accepter cet environnement.La nature est agréable à observer, entendre, sentir, toucher.Une vache qui passe dans une pâture et lâche des bouses, c’est normal.Le rythme de vie en zone rurale n’est pas le même qu’à Paris.La malheureuse nécessité de devoir publier une loi pour cela peut (devrait !) Ainsi le chant du coq, le bruit des cigales ou de canards, tout comme les effluves de fumier et bouses de vaches font désormais partie du code de l’e… », lance Pierre Morel-A-L’Huissier, regrettant un « conflit de sociologie ».« Nos vaches, nos poulets et nos cochons pourront continuer à animer nos campagnes ! La proposition de loi est portée par le député de Lozère Pierre Morel-A-L'Huissier et soutenue par le ministre de la Culture, Franck Riester. Cet inventaire contiendra des « bruits et odeurs caractérisantes qu’on veut protéger au nom du patrimoine sensoriel », selon son auteur.Cette nouvelle protection juridique devrait, comme l’espèrent les députés, dissuader les dépôts de plaintes et procédures pour nuisances.Le député LREM de Gironde, Pascal Lavergne qui soutient ce texte, est d’ailleurs bien au fait de ces plaintes, ayant lui-même fait l’objet de telles poursuites entre 2010 et 2014 après avoir racheté une exploitation.« Sur nos petits chemins ruraux, il y a des bouses, ça fait partie intégrante de la vie rurale. Il faut déjà bien définir ce que vous attendez du site.Quand les faux utilisateurs envahissent les réseaux sociaux pour diffuser de fausses informations… les bots climatosceptiques essaient de peser dans le débat.Le Coronavirus impacte lourdement le monde du spectacle : annulations massives et pertes financières colossales.La seule femelle girafe blanche du Kenya a été tuée avec son petit par des braconniers, dans une réserve à l’Est du pays.LE TARMAC traite de l’information et des actualités sur les sujets : Le chant du coq, le bruit des cigales ou encore l'odeur du fumier : face aux plaintes excessives, une loi va définir le patrimoine sensoriel de la campagne pour la protéger.Une information à partager ? Ils ne supportent plus les bruits de la campagne : des plaintes qui se multiplient LE PARISIEN WEEK-END. Un bruit de tracteur au loin, un coq qui chante au lever du soleil, l’odeur du fumier qui se répand près d’une exploitation agricole : bref, la campagne.L’Assemblée nationale a voté le 30 janvier, à l’unanimité, une proposition de loi visant à protéger les bruits et odeurs de la campagne, en les inscrivant dans le droit français.Afin de protéger ce patrimoine de nos campagnes, le député Pierre Morel-A-L’Huisser a porté un texte en première lecture UDI-Agir, soutenu de tous côtés, notamment par LREM et les députés Sandrine Mörch et Pascal Lavergne.