L’ironie de La Bruyère trouve sa puissance dans la précision, prédominante chez La Bruyère. Ce recueil aura un grand succès. Œuvre du domaine public. C’est parce que les hommes se trompent souvent de cible, et laissent leurs passions les emporter. « Mais, surtout, l'on retiendra de lui cette volonté tenace de flétrir la rouerie des puissants, des princes et de leurs diplomates, le machiavélisme des seigneurs, de dénoncer l'inhumanité des guerres et de discréditer l'héroïsme militaire. Conscience d’un manque qui traverse tous les La ruine des êtres est métaphorisée par le temps que l’on voit s’écouler. Il se compose de deux parties : D'une part , les traductions des caractères de Théophraste et d'autre part la présentation de caricature Le deuxième titre de l'oeuvre est : les moeurs de ce siècle . Son écriture retrouve la vivacité, le dynamisme, la clarté, qualités essentielles à la communication.La pratique de l’intertextualité est ainsi une manière de rendre à l’écriture les qualités de la parole.Montaigne est un exemple de ce dialogue intertextuel. Cet ouvrage est son œuvre unique, œuvre qui a évolué et grandi au fil des années. L’Homme se ridiculise en suivant ses fantaisies.Selon La Bruyère, les usages et les coutumes, qu’ils soient sociaux, religieux ou familiaux, sont artificiels et complexifient, voire entravent, les relations humaines.La Bruyère critique l’oralité de certains prédicateurs chrétiens qui sont démesurément éloquents et s’enorgueillissent de leur rhétorique. Les grands sont vaniteux, alors qu’ils ne sont pas nécessairement cultivés. Tout est dit, peut-être, mais il veut le dire autrement et c’est ce qui justifie qu’il prenne la plume.La Bruyère, par là-même, illustre quelle va être son écriture ; il s’appuie sur un Le choix de l’écriture fragmentaire conduit à des formes d’ironie spécifiques qui confèrent au jugement proféré un aspect définitif : Elle fait du lecteur le lieu, plus que tout autre forme littéraire, de la construction du sens.Le propre de la maxime est d’énoncer des vérités indiscutables. La cour est un lieu où l’on vit en autarcie, à part, où chacun ne pense qu’à son intérêt propre, à paraître et à dissimuler. Les Caractères Par Jean de LA BRUYÈRE. La Bruyères s’imagine la solitude que ressent un souverain puis condamne les guerres et les invasions. Il poursuit, avec le premier chapitre, en commentant les écrivains des XVIPour La Bruyère, les valeurs de l’individu sont étouffées dans une société d’apparat qui le considère non pas pour ce qu’il est mais pour ce qu’il paraît être.Les femmes sont pour l’auteur des êtres superficiels : elles sont coquettes car l’apparence leur importe avant tout ; elles deviennent donc vaniteuses. Mais par une écriture d’où finalement il est absent. L’Homme est intransigeant avec autrui ; or il faut savoir se montrer indulgent avec ses semblables.Les jugements sont souvent faux, voire ridicules, et sont basés sur ce qui semble et non ce qui est ; car il n’y a pas nécessairement de lien de causalité entre la faute (à priori) et le jugement (à posteriori).L’Homme se laisse souvent influencer par la mode et se perd dans des considérations superficielles parce qu’elle est éphémère et capricieuse. Notre pensé, immatérielle et insaisissable, est la preuve de notre spiritualité. La bruyère a écrit une oeuvre unique : Les caractères en 1688 . Floyd Gray p. 53.Il y ajoute l’exigence d’une écriture qui vise à la simplicité et à la clarté du parler de tout le monde et c’est là son art.La Bruyère peint des caractères. Les Caractères est un œuvre de Jean de La Bruyère (1644-1696), moraliste et membre de l’Académie française.