Dan Scanlon

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De

De cette entreprise de rembobinage naît un récit dense où les regards glanés en chemin constituent les pièces à conviction d’une énigme trouée dont la résolution (qui a tué ?)

Un thriller psychologique inquiétant qui semble partir dans tous les sens, mais qui, en réalité, se passe dans une sorte de vase clos dans lequel tous les personnages s’imbriquent les uns avec les autres

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Attention, cet avis comporte ce genre de spoiler:

Dominik Moll soigne sa mise en scène, instaure une atmosphère étrange pour dessiner avec humour une humanité touchante et pathétique en quête de bonheur dans un monde cynique.

Cinq personnes, cachant chacune un secret, se retrouvent de près ou de loin impliquées dans ce drame. Suivre son activité

Avec

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Très bien joué et réalisé.

Le sixième long-métrage de l’auteur d’Harry, un ami qui vous veut du bien fait des étincelles.

Avec

Quant à Marion (Nadia Tereszkiewicz), c’est une jolie serveuse qui s’est prise d’un amour fou pour Evelyne Ducat au point de tout quitter au nom de cette passion. Mais certains ressorts scénaristiques ne convainquent pas, faisant de "Seules les bêtes" un thriller honnête au potentiel sous-exploité.

Bons acteurs bon scénario bon suspens Nul besoin ici d’un fin limier du genre Hercule Poirot ou Miss Marple, c’est le scénario lui-même qui, très habilement imaginé, nous conduit vers la solution de l’énigme. Les acteurs, et en particulier Denis Ménochet, sont vraiment intéressants dans leur manière de jouer, totalement hors des sentiers battus, comme l’est aussi Damien Bonnard dans un genre à peine différent.

Christopher Nolan

Une réussite. La satire, qui met dans le même sac des paysans innocents du Causse, des bourgeois un peu bobos et des Africains frimeurs, semble alors trop forcée et les personnages un peu trop dérisoires. L'autre ouvre le récit sur un gouffre : celui de l'intolérable solitude qu'on est prêt à tout pour combattre.

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Publiée le 3 janvier 2020